Depuis la fondation de Natashquan en 1855, des années d'efforts ont contribué à développer un patrimoine à l'image de ceux qui l'ont bâti. Pour une grande majorité de Québécois la Côte-Nord évoque une région lointaine et presque inaccessible, quoique plusieurs gens de l'extérieur qui prennent la chance de se déplacer dans ce beau coin de pays y voient un charme indéniable. Ils y retrouvent ce qu'ils cherchent et savent regarder la beauté de nos paysages, la diversité de notre faune et notre flore, et apprécient grandement le calme et la tranquillité qui caractérisent notre région.

 

 

Natashquan

Un bref historique sur son passé !

 

 

 

Les misères et injustices auxquelles sont soumis les Madelinots, au 19e  siècle, expliquent leurs migrations vers de nouvelles terres.

 

En 1855, une goélette nommée La Mouche, quitte les Îles-de-la-Madeleine, ayant à son bord une douzaine d’Acadiens de Havre-Aubert, dont des Cormier, des Vigneault et des Lapierre, et accoste dans la baie de Natashquan. L’année suivante, d’autres familles, dont des Landry, des Bourgeois et des Chiasson, les rejoignent. Ils sont accueillis par le peuple Innu, habitant déjà le territoire. La vie s’organise sur des bases d’échange et de bonne cohabitation. Par la suite, d’autres viendront les retrouver, si bien qu’en 1861, l’on compte à Natashquan 115 habitants. La construction de l’église Immaculée-Conception, en 1859-1861, permet aux premiers habitants de se doter d’un lieu de culte et de rassemblement.

 

À cette époque, c’est  un endroit des plus avantageux pour la pêche. Les gens y vivent dans l’abondance et la situation des nouveaux arrivants s’est considérablement améliorée depuis leur départ des Îles-de-la-Madeleine. En 1881, on constate que la prospérité continue à régner, car la population s’est sensiblement accrue, passant à 480 personnes. Puisque cette augmentation ne peut pas être expliquée uniquement par l'accroissement naturel, on peut vraisemblablement conclure à la continuation des mouvements migratoires.

 

Cependant après 1881, les mauvais rendements de la pêche et de la chasse vont provoquer un revirement de la situation. À partir de l’automne 1886, plusieurs familles s’exilent de nouveau, prennent le chemin de la Beauce et fondent le village de St-Théophile. Ils passent du métier de pêcheur à celui de cultivateur. Cet exode va entraîner une diminution de presque la moitié de la population. Lorsque la situation de la pêche sera rétablie, plusieurs familles reviendront vers Natashquan.

 

La vie politique prend forme avec le premier conseil municipal élu en 1907. Petit à petit, l’instruction et les outils de communication s’organisent.  C’est en 1923 que le premier avion atterrit à Natashquan. Avant cette date, les gens voyagent par bateaux pour aller vers d’autres villages. L’électricité arrive progressivement dans les foyers en 1958 après la création de la première coopérative d’électricité. La télévision rejoint la radio dans les années 70, et le prolongement de la route 138, en 1996, achève de relier Natashquan au reste du Québec.

 

Le souvenir des pionniers acadiens se perpétue de différentes façons :

  • La vielle école, construite en 1913, abrite une exposition sur l'oeuvre de Gilles Vigneault;
  • Le site patrimonial des Galets est un lieu autrefois consacré aux activités de pêche;
  • Le centre d'interprétation, Le Bord du Cap, met en valeur le patrimoine 
  • La fête de la Mi-Carême y est encore soulignée.

 

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Houses on the water — Natashquan
Natashquan 8891
Natashquan 8874
Natashquan 8894
Natashquan 8899
Natashquan 8890
Plage de Natasquan
Sur la plage de Natasquan
Vieux Natasquan
Ancien Natasquan
Reflets à Natasquan
Plage de Natasquan
Accès à la plage
Courbe d'eau
Entre ponton et nuages
Natasquan, Québec
Natasquan, Québec
Drapeau acadien
Natasquan, Québec
Natasquan, Québec
Camp amérindien MANTEO MATIKAP
Plage de MANTEO MATIKAP
Natashquan 8907
Eglise de Natashquan 8886
Village de pêcheur de Natashquan
Natasquan, Plage